Nos valeurs et notre histoire

Si la société est en perpétuel mouvement, notre histoire et nos valeurs sont quant à elles profondément ancrées dans le temps. Elles constituent notre ADN et rassemblent les hommes et les femmes qui composent la Sûreté aujourd’hui.

Intégrée au Groupe SNCF, la Sûreté Ferroviaire partage les valeurs profondes autour desquelles se rejoignent les hommes et les femmes, opérationnels comme fonctionnels, qui composent le Groupe aujourd’hui.

01

L’engagement

Nous sommes fiers de contribuer à la mission d’intérêt général de l’entreprise. Tous les jours, nous agissons au service de nos clients et des territoires et avons à cœur de nous mobiliser dans les situations complexes. Nous sommes tous engagés.

02

L’efficacité

Chaque jour, nous unissons nos compétences et nos savoir-faire pour faire rouler en toute sécurité plus de 15 000 trains. Et parce que la mobilité est essentielle et que la gestion de l’argent public nous oblige, nous exerçons nos métiers avec l’exigence de nous améliorer continuellement. Nous sommes tous efficaces.

03

L’ouverture

Convaincus que la diversité est une richesse, nous sommes à l’écoute des besoins et attentes de chacun de nos clients, de nos partenaires et des citoyens. Nous sommes curieux, attentifs aux évolutions de la société et recherchons les idées nouvelles qui nous font progresser. Nous sommes tous ouverts.

Aux origines de la Sûreté Ferroviaire

La Surveillance Générale (SuGe), aujourd’hui connue sous le nom de « Sûreté Ferroviaire » est créée le 1er mars 1914. Il s’agit au départ d’agents mobiles regroupés en « Brigades Volantes » chargés de la surveillance des marchandises et des gares du réseau ferré de l’État.

En 1918, les effectifs sont d’environ 200 agents. Les diverses compagnies de chemin de fer s’inspirent de cette police d’un nouveau type. Les missions de l’époque portent sur l’accompagnement des convois en prévention des vols d’objets ou de matériels appartenant aux chemins de fer, des vols de bagages à main des voyageurs, des actes de malveillance.

En 1937, suite à la nationalisation des Grands Réseaux de Chemins de fer, les agents des services chargés de la répression des vols des anciennes compagnies de Chemin de fer sont incorporés au sein de la toute nouvelle SNCF, qui est alors organisée en six réseaux (Nord, Ouest, Sud-Ouest, Méditerranée, Sud-Est et Est).

Deux ans après, le 1er Mars 1939, l’ensemble de ces services prend le nom de Surveillance Générale (SUGE) et leur mission s’organise autour de la répression des vols et des fraudes en matière de transports de marchandises.

En 1957, la SUGE compte moins de 500 agents.

Dans les années 70, la recrudescence des vols à main armée incite le Ministère de l’Intérieur à fournir des escortes lors de transferts de fonds importants.

En septembre 1971, SNCF décide de centraliser la SUGE face aux menaces nouvelles d’alertes à la bombe.

En 1972 et 1973, SNCF restructure ses réseaux en 23 régions et 23 brigades travaillant en coordination avec les forces de Police et de Gendarmerie.

Prérogatives augmentées, équipements renforcés

Entre 1980 et 1990, plusieurs évolutions s’opèrent au sein de la SUGE. Jusqu’alors réalisé en interne, le recrutement des agents SUGE s’ouvre à l’externe. Quant aux missions, elles intègrent désormais la sécurisation des clients et des personnels, d’abord dans les trains puis dans les gares. Les premiers équipages de cyno-défense, pour faire face aux phénomènes de bande et assurer une présence à la fois rassurante et dissuasive, font également leur apparition.

Les années 2000 sont quant à elles marquées par la mise en application de plusieurs lois et décrets, faisant évoluer considérablement les pouvoirs de la SUGE : le relevé d’identité, la reconnaissance légale des spécificités du service interne de sécurité de SNCF, mais aussi l’injonction verbale ou contraignante de sortir des emprises ou de descendre du train.

En 2004, le Poste de Commandement National Sûreté (PCNS) est créé pour coordonner tous les moyens opérationnels, afin de garantir un maillage sûreté optimal et faciliter la prise en charge rapide des interventions.

En 2006, faisant suite à plusieurs faits marquants de coup de feu à leur encontre, les agents opérationnels du site d’Emerainville (77) sont dotés d’un gilet par balle à port discret pour préserver leur sécurité sur le terrain. Petit à petit, l’ensemble des agents d’Ile-de-France puis de province en seront également équipés.

En 2010, la Surveillance Générale est renommée en « Sûreté Ferroviaire » et s’en suit le renouvellement des tenues des agents. Puis courant 2012, l’organisation géographique des brigades changent, pour devenir 11 Directions de Zones Sûreté, calquées sur les zones de défenses et de sécurité du territoire français.

Faire face aux nouvelles formes de délinquance

L’année 2016, avec la promulgation de la loi dite « Savary », a elle aussi apporté son lot d’évolutions : la réalisation de missions en civil armé, les palpations de sécurité et les fouilles de bagages aléatoires avec consentement de l’individu/propriétaire ou encore l’interdiction verbale ou contraignant d’accès au train.

De plus, faisant suite aux évènements terroristes touchant la France et le transport ferroviaire, et en prévision de l’Euro 2016 de football dans l’hexagone, l’expérimentation des premiers équipages de cyno-détection, spécialisés dans la détection et la recherche d’explosif, est enclenchée.

Équipés d’un revolver depuis presque 30 ans, les agents se voient alors attribuer, en 2018, une nouvelle arme de service : un pistolet semi-automatique de calibre 9mm. En parallèle, pour renforcer l’efficacité opérationnelle et faciliter le quotidien des agents, un panel d’outils technologiques est développé : smartphone professionnel, caméra-piéton, radio 4G, drone…

Enfin, l’essor de la vidéo, qu’elle soit utilisée pour la protection des clients dans les trains, les gares, ou pour la surveillance des installations ferroviaires, apparaît comme un appui technique de taille et un atout fondamental pour se différencier et rester à la pointe de la technologie.

Crise sanitaire : engagement et adaptabilité

En 2020, la crise de la Covid-19 et l’état d’urgence sanitaire ont imposé un changement durable des habitudes dans les transports, la mise en place de nouvelles règles pour les voyageurs et par conséquent, de nouvelles dispositions opérationnelles et légales pour les agents de la Sûreté Ferroviaire (verbalisation pour non-port du masque, vérification du passe sanitaire).

Remise de distinctions aux agents de la Sûreté Ferroviaire

Plongez dans cette vidéo mettant à l’honneur 67 agents de la Sûreté Ferroviaire, décorés de la Médaille de l’Ordre de la Sûreté ou de la Médaille de la Sécurité Intérieure pour leur dévouement, leur performance et leur professionnalisme.

Xavier Roche, directeur de la Sûreté Ferroviaire

Notre savoir-faire

Notre mission et notre organisation

Nos partenaires