Du terrain à l’Université de la Sûreté : itinéraire d’une formatrice passionnée
Du terrain à l’Université de la Sûreté : itinéraire d’une formatrice passionnée
A 34 ans, Alice fait partie de ceux qui ont démarré leur carrière à la Sûreté et continuent de s’y projeter. Alternante au sein de l’entreprise durant ses études en ressources humaines, elle expérimente les postes de dirigeante de proximité et de cheffe de salle au Poste de Commandement National Sûreté (PCNS) avant de s’orienter vers la formation. Aujourd’hui formatrice nationale en enseignement général à l’Université de la Sûreté, Alice accompagne les jeunes recrues, les futurs managers mais aussi certains partenaires dans leur montée en compétences.
Quand une alternance se transforme en CDD
« Je fais partie de la Famille Sûreté depuis 2011 », explique Alice avec enthousiasme. Recrutée alors qu’elle était encore étudiante en école de commerce, Alice fait ses armes à la Sûreté comme alternante. L’esprit d’équipe qui y règne, le contact quotidien avec les clients et l’implication de la Sûreté dans la lutte contre les violences sexistes lui plaisent. Son diplôme en poche, elle décroche un CDD qui lui permet de prolonger cette première expérience professionnelle. « La Sûreté est une petite famille. Quand j’ai été embauchée, j’ai retrouvé des personnes avec lesquelles j’avais déjà travaillé. Je me suis donc très bien intégrée. ».
Du terrain à la formation
D’abord dirigeante de proximité puis cheffe de salle au PCNS, Alice décide d’orienter sa carrière vers la formation. Elle occupe alors un poste de formatrice nationale en enseignement général à l’Université de la Sûreté. Selon le planning établi par la Cellule Coordination des Moyens (CCM), Alice dispense des cours durant lesquels elle accompagne des profils très variés. « J’assure la formation des jeunes embauchés sur les modules d’enseignement général (juridique, doctrine, sécurité ferroviaire,…) et celle des futurs managers à l’issue de leur examen d’entrée. Je peux aussi être amenée à former certains de nos partenaires, comme des contrôleurs ou des agents des Douanes », précise-t-elle. Référente sur l’un des modules d’enseignement général, le Référentiel Métier, Alice apprécie la cohésion et la fluidité qui règnent parmi les formateurs. « Même si nos travaux de conception sont axés sur les modules dont nous avons la charge, tous les formateurs s’entraident. Pour ma part, j’assure plus spécifiquement les mises à jour et la veille de la Doctrine d’emploi.»
Transmettre avec passion
Interrogée sur ce qu’elle aime dans son métier, Alice répond sans hésiter : « Transmettre avec passion est ce qui me plaît le plus. J’aime aussi accompagner vers la réussite tous ceux qui intègrent notre formation, et pouvoir profiter de ce moment pour partager nos expériences, et nous enrichir les uns les autres. »
Pour réussir dans ce métier, Alice sait qu’être une femme peut constituer un atout ; le tact, la diplomatie et l’intuition étant des qualités essentielles. « Si ces caractéristiques sont le plus souvent attribuées à des femmes, elles sont également présentes chez nombre de collaborateurs. Mais il est vrai que la sensibilité, et la capacité des femmes à instaurer des liens de confiance, permettent une véritable complémentarité avec mes homologues masculins. » Dans cet environnement de travail dynamique, où elle évolue avec la confiance de son N+1 et dans une grande autonomie, Alice se sent épanouie. Quant à la suite de sa carrière, elle a déjà quelques idées en tête. « Pourquoi pas un poste opérationnel spécialisé dans la cynophilie, où je pourrai animer un réseau et continuer de transmettre mon attachement à la Sûreté ? »