Pour les JOP, la Sûreté Ferroviaire est fière de soutenir... Sarah-Léonie, agent de la Sûreté Ferroviaire et judokate
Pour les JOP, la Sûreté Ferroviaire est fière de soutenir… Sarah-Léonie, agent de la Sûreté Ferroviaire et judokate
Elle a démarré le judo à quatre ans, intégré une structure sport-études à 14, et décroché l’or et l’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Elle, c’est Sarah-Léonie Cysique. La judokate de 25 ans, qui figure parmi les espoirs féminins pour les Jeux Olympiques de Paris, est aussi agent d’escale à la Sûreté Ferroviaire au sein de l’Equipe d’Assistance Rapide (EAR). Découvrez son parcours, entre tatamis et quais de gare.
Le Judo dans la peau
Si Sarah-Léonie a démarré le judo à l’âge de 4 ans, c’est un peu par hasard, mais surtout grâce à une mère déterminée à la voir pratiquer un sport de combat. Très vite, Sarah-Léonie adopte les tatamis, et ce qui était un loisir commence à occuper une place centrale dans sa vie.
Intégrée à un cursus Sports Etudes à 14 ans, et au Pôle Espoirs de Reims à 18, elle décroche la médaille d’argent au Grand Slam de Düsseldorf en 2020. C’est alors le début d’une période faste, durant laquelle Sarah-Léonie enchaîne les compétitions et les podiums. Elle s’illustre notamment aux JO de Tokyo en 2021, avec une médaille d’argent en individuel dans la catégorie des moins de 57kg, et une médaille d’or en équipe mixte. Elle poursuit son ascension en décrochant or, argent et bronze ; notamment lors des championnats d’Europe et du monde en 2022 et 2023. Sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Paris, Sarah-Léonie s’est fixé un objectif : la double médaille d’or, en individuel et en équipe.
« Mes collègues et moi sommes un peu comme des « super-héros » venant en aide aux clients lors de grandes affluences ou en cas de problèmes dans les gares franciliennes »
Préparation intense pour les JOP 2024
En vue de la compétition qui se tiendra au Grand Palais éphémère le 29 juillet prochain, Sarah-Léonie a troqué l’uniforme contre le kimono. Durant cette période de préparation ponctuée de nombreux déplacements, Sarah-Léonie est entièrement déchargée de ses obligations professionnelles. Favorisé par le dispositif Athlètes SNCF, cet aménagement d’emploi du temps lui permet de se consacrer à sa pratique sportive. « C’est par le biais de ma fédération sportive que j’ai eu l’opportunité de postuler. Avec ce dispositif, nous devons un nombre de jours de travail annuel à l’entreprise, et avons la possibilité d’aménager notre planning en fonction de nos compétitions et de nos obligations sportives », explique Sarah-Léonie.
Après avoir réussi une série de tests et d’entretiens, Sarah-Léonie intègre la SNCF en 2019 en tant qu’agent d’escale. Pour elle qui a toujours aimé prendre le train, cela constitue à la fois un nouveau challenge, et une sécurisation de l’avenir professionnel. « J’étais très impressionnée au moment de ma prise de poste. Le dispositif Athlètes SNCF me permet maintenant de me sentir moins sous pression, car je sais que je prépare mon avenir professionnel », confie la judokate. Aujourd’hui agent d’escale au sein de l’EAR (l’Equipe d’Assistance Rapide), Sarah-Léonie a trouvé sa place à la Sûreté et envisage déjà les prochaines étapes de sa carrière, qu’elle aimerait orienter sur un poste d’agent cynophile.
Quand pratique sportive et pratique professionnelle s’enrichissent mutuellement
Avec le dispositif Athlètes SNCF, Sarah-Léonie peut ainsi progresser dans sa carrière de sportive tout en posant les jalons de son avenir professionnel. Si les deux domaines semblent très différents, ils s’avèrent complémentaires par les compétences qu’ils lui permettent de développer.
La gestion des émotions en fait partie : indispensable sur un tatami, cette aptitude à rester en possession de ses moyens permet à Sarah-Léonie de bien gérer les situations difficiles dans le cadre professionnel. Sa fonction d’agent d’escale lui apporte aussi des compétences utiles à sa pratique sportive. « Je dois être au contact des clients et aider les personnes ; ce dont je n’ai pas l’habitude dans mon quotidien. Cela me permet de développer mes capacités d’écoute et d’analyse », affirme la judokate.
En attendant le début des épreuves, Sarah-Léonie poursuit son entraînement sans avoir à se préoccuper de son travail. Elle se sait toutefois entièrement soutenue, avec derrière elle des collègues, des supérieurs et tout un groupe pour l’encourager et l’applaudir.