Le mot de Xavier Roche, directeur de la Sûreté Ferroviaire

Notre société est exposée à une délinquance croissante tant sur le domaine public que dans les transports. A la différence des sociétés privées, le législateur a accordé à la Sûreté Ferroviaire des prérogatives uniques régies par le code des transports, sur l’ensemble du périmètre ferroviaire (le réseau ferré, les trains et les gares).

Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, chaque opérateur intervenant sur le domaine ferroviaire organise désormais son offre de services ainsi que les mesures de sûreté afférentes.

Forte de sa connaissance du domaine ferroviaire, la Direction de la Sûreté est à même de répondre à l’ensemble des problématiques pouvant être rencontrées par les utilisateurs du réseau ferré national. Elle s’appuie sur des agents de la Sûreté Ferroviaire, assermentés et armés, répondant ainsi à leurs prérogatives spécifiques.

Ils sont formés pour répondre aux problématiques opérationnelles les plus complexes grâce à leur double qualité de professionnels de la sûreté mais aussi d’agents au service des passagers. En effet, leur formation inclut aussi des compétences liées à la sécurité et au transport ferroviaire. Grâce à cela, les femmes et les hommes de la sûreté interviennent avec discernement, de la prise de contact client à la gestion de crise.

Ce site internet a vocation à détailler l’ensemble des prestations que la Sûreté Ferroviaire est en capacité d’offrir à ses sociétés clientes dans une logique d’équité absolue entre elles, voulue par le législateur et contrôlée par l’Autorité de régulation des transports. À ce titre, la Direction de la Sûreté se met au service de ses clients afin de dimensionner au plus sûr et au plus juste les prestations à fournir à chacun d’eux.

Au-delà du caractère commercial de ces prestations, les agents de la Sûreté Ferroviaire se sentent avant tout en responsabilité du bien-être et de la sûreté des clients dont ils ont la charge et mettent tous leurs savoirs et leur énergie au service de cette sûreté que nous considérons comme un « bien commun » du ferroviaire.